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librairie m'lire - Page 8

  • 13 ans, 10000 roupies - nos clients vous conseillent #02

    mccormick13ans.jpg13 ans 10000 roupies

    Patricia Mc Cormick

    Gallimard jeunesse collection Scripto - 11.50 €

     

    Lente descente aux enfers de Lakshmi qui du Népal part pour être domestique en Inde et qui arrivée s'aperçoit que ce n'est pas du tout ce type de travail qui l'attend.

    Un livre facile à lire qui se divise en petits chapitres avec à chaque fois un titre qui résume les découvertes de Lakshmi (bonnes ou extrémement dures). Avec son regard naïf, Lakshmi va découvrir les bus, les voitures, les grandes villes mais aussi la violence, le viol et l'emprisonnement... Les souvenirs de sa pauvre vie au Népal se trouvent embellis par le manque de chaleur humaine et le désir de résister qu'elle ressent.

    Ce livre a la grande qualité d'être poignant sans pour autant tomber dans le mélo ou la mièvrerie. Il montre un problème actuel très grave qui n'est pas prêt de se résoudre tant la pauvreté régnera...

     

     

    Marie Françoise Roguet

    bénévole à la bibliothèque de Nuillé Sur Vicoin

  • Les étoiles sont tombées - chronique de claire # 10

     

    arton2401.jpgLes étoiles sont tombées

    Texte de FRANCOIS DAVID

    Photographie AGNES PROPECK

    MØtus – 12 €

    Des photos en noir et blanc, saisissantes et épurées qui accompagnent un texte subtil et fort. Des mots et des choses qui, avec justesse, illustrent le quotidien de la guerre et ses petits riens qui ne laissent pas l’âme en paix.

    Les étoiles sont tombées est un album né d’une rencontre entre une photographe reconnue, Agnès Propeck, et un auteur, François David, dont les écrits sont pour la plupart interprétés au théâtre. Chaque photographie est une association minutieuse d’objets qui donne à voir un tableau du réel, poétique, empli d’émotions et de pudeur. Le texte lui-même conserve cette fragilité de l’instant, cet équilibre du mot qui avec simplicité et douceur, décrit des situations pénibles et délicates.

    A Découvrir !

     

     

     

  • Liberté, égalité chocolat - nos clients vous conseillent #01

    genere-miniature.aspx.gifLiberté égalité chocolat

    Alex Shearer

    Bayard jeunesse, collection Millezime - 12.90 €

     

    Le parti qui vous veut du bien a interdit les sucreries (pour éviter les caries, l'obésité...). Rafles de confiseries se succèdent, arrestations, lavages de cerveau, contrôles permanents par des Patrouilles Anti Chocolat dans les écoles, jeunes pionniers qui doivent faire leur B.A quotidienne et pourchasser leurs copains trop gourmands. Sébastien et Arthur aidés de Mme Robin (l'ancienne patronne de la confiserie) et de M. Bothorel (un libraire) vont réagir et faire plier le régime...

    Un très bon livre qui reprend tous les moyens du facisme et tous les clichés de la Prohibition pour camper un groupe de jeunes et de vieillards bravant tous les interdits pour s'infiltrer dans une émission de propagande et gagner à leur cause, tous les habitants. C'est habile, subtile et ça se lit comme un petit policier. En plus c'est bien écrit...

     

    Marie Françoise Roguet, bénévole à la bibliothèque de Nuillé sur Vicoin.

  • Le secret de Caspar Jacobi - chronique de Gabriel #18

    secret caspar jacobi.gifLe secret de Caspar Jacobi

    Alberto Ongaro

    Anacharsis - 17 €

    Roman baroque avec lequel vous embarquez pour New York en passant par Venise, les Antilles, l’Europe de l’Est et des contrées imaginaires et magnifiées par l’écriture envoûtante de Alberto Ongaro.

    Cipriano Parodi, jeune écrivain vénitien à l’imagination démesurée se voit invité par le célèbre romancier Caspar Jacobi à le rejoindre à New York. Considéré par le jeune Parodi comme le pape du roman populaire, Jacobi lui propose dès son arrivée de travailler pour lui dans sa factory, petit atelier servant au grand maître à la réalisation des romans, scénarii et autres écrits qui font sa richesse. Honoré, Cipriano accepte immédiatement. Et c’est accompagné d’un tas de personnages imaginaires, créatures envahissantes dont il n’arrive à se défaire que ce jeune auteur plonge dans un microcosme littéraire étrange, univers bigarré et loufoque.

    Avec habileté Alberto Ongaro manipule ses personnages avec la dextérité d’un marionnettiste. Entre le roman qui se construit sous nos yeux, les histoires inventées par Cipriano Parodi, ses attentes et ses déconvenues, le mystère prend forme, s’installe, s’épaissit et on se retrouve très vite manipuler par cette histoire où la frontière entre réalité et fiction se brouille, où les personnages supposés réels et les créations fantasmées se confondent dans un tourbillon romanesque.

    Un vrai bonheur de lecture.

    A noter qu’Alberto Ongaro a déjà commis un livre aux éditions Anacharsis, La taverne du doge Loredan.

  • Tout le monde s'en va - chronique de Bérénice #02

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    Tout le monde s'en va

    Wendy Guerra

    éditions Stock 19€

     

    Nieve grandit à Cuba dans les années 1980. Elle passe son enfance tiraillée entre ses deux parents divorcés, opposés aussi bien sur leurs engagements politiques que sur la façon d'élever leur unique enfant. « Tout le monde s'en va » est la retranscription de son journal intime tenu durant de nombreuses années. Suivant des études d'art elle sera amenée à côtoyer nombre d'artistes opposés au système tout en s'exposant à l'antipathie du gouvernement peu enclin à permettre une certaine forme d'expression à travers l'art.

    A travers les yeux de Nieve c'est une vie à Cuba complètement différente qu'il nous est permis d'apercevoir. La jeune fille cherchant surtout à vivre comme n'importe quel adolescent de son âge, la politique et les méfaits du gouvernement ne forment que le cadre dans lequel elle évolue. Nieve nous fait plutôt vivre avec intensité les faits marquants de son existence : la dureté de son père, la faiblesse de sa mère, ses amours, et son désespoir quand tous ceux qu'elle aime quittent l'île pour une Europe mythique alors qu'elle, reste inlassablement attachée à La Havane.

    Un récit profond porté avec brio par Wendy Guerra qui manie à merveille le style du journal.  "Tout le monde s'en va" a été désigné par le quotidien espagnol El Pais comme étant le meilleur roman hispanophone de l'année 2006.

  • le visage de sara - chronique de Claire #9

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    Le visage de Sara

    Melvin BURGESS

    Gallimard scripto - 11€50

     

     Sara est une ado, qui comme beaucoup de jeunes filles rêve de gloire, de célébrité et de beauté. Mais contrairement aux autres Sara a l’opportunité  de rencontrer  la star de rock la plus en vogue du moment, Jonathon Heat. Celui-ci, pris d’affection pour elle, décide de prendre son destin en main…

    Ce thriller qui en apparence semble traiter de chirurgie esthétique et de lubies d’adolescentes va en réalité bien plus loin en interrogeant la question de l’identité physique et psychique, en passant par l’obsession des apparences.

        Le style  relève de l’enquête policière. Les faits nous sont relatés à travers le témoignage de l’entourage de l’héroïne.  Un huis clos haletant et une intrigue surprenante, comme sait si bien les mener Melvin Burgess.

    A lire !!

     

    PS : A découvrir chez le même auteur : 

    p1-image_3-3216.jpg

     

    Lady, ma vie de chienne 

    Gallimard Scripto – 9€50

        Sandra a une vie plutôt dévergondée, elle enchaîne les soirées, les petits amis, les conflits… et lors d’une dispute avec un clochard, elle se retrouve transformée en chienne. C’est une nouvelle vie qui commence et avec elle toute une remise en question de la condition humaine, à laquelle elle échappe avec ce nouveau destin dénué de responsabilités, de devoirs et de problèmes, une vie rythmée par l’instinct animal et la liberté.

     

  • La première loi T01 L'éloquence de l'épée - chronique de Guillaume # 13

    51iotQGAAsL._SL500_AA240_.jpgLa première loi T01 L’éloquence de l’épée

    Joe Abercrombie

    J’ai lu - 24.90 €

     

    Un guerrier barbare légendaire au majeur manquant tombé plus bas que terre. Un jeune officier brillant et impressionnant d’arrogance se préparant pour un prestigieux tournoi d’escrime. Et, cerise sur le gâteau, un inquisiteur délicieusement sadique lui-même autrefois victime des pires sévices. Tous trois, entourés d’autres personnages non moins savoureux, évoluent simultanément dans un monde en ébullition, à la veille d’une terrible guerre, devinant chacun de leur côté l’existence de complots d’envergure sans en saisir les tenants et aboutissants.

    Premier tome d’une trilogie, ce roman de fantasy tient ses promesses tant grâce à sa fluidité narrative qu’à la richesse de ses personnages qui n’est pas sans rappeler la fameuse Compagnie Noire de Glenn Cook, (à lire absolument si ce n’est déjà fait !!!). L’histoire, dénuée de tout manichéisme, n’en est qu’à ses débuts mais l’auteur britannique, qui signe là son premier livre, nous tient en haleine avec brio tout au long du récit et nous laisse à la fin en proie à une insupportable question : quand paraîtra le second tome ??? La réponse est réjouissante : le mois prochain et ça s’appellera Avant qu’on ne les pende.  

     

    Je profite de cette chronique pour glisser trois petits conseils fantasy succinctement commentés qui enchanteront vos vacances sans coup férir :

     

    • Les Chroniques de Tramorée de Javier Negrete : 2 tomes parus à l’Atalante pour cette trilogie qui n’a pour seul défaut temporaire que celui d’être incomplète, une magnifique alchimie entre le pouvoir d’évasion propre au genre et la créativité narratrice d’un Tolkien à l’espagnole.
    • L’Assassin royal de Robin Hobb (13 tomes chez Pygmalion en grand format et J’ai lu en poche) : immense succès (mérité) pour cette longue saga grâce à la subtilité scénaristique mais aussi la plume remarquable de son auteur.
    • Jonathan Strange et Mr Norrell de Suzanna Clarke chez Robert Laffont : pavé et ovni, tout en subtilités et suggestions, tableau romantique et critique sociale, ce livre magistral parvient à construire un monde magique parallèle, d’une complexité architecturale vertigineuse, au sein de l’Angleterre victorienne.
  • Rencontre avec SYLVAIN ROSSIGNOL - auteur du roman Notre usine est un roman

    RENCONTRE DEDICACE

    à la librairie M'LIRE 

     

     le vendredi 30 mai

    à partir de 18H

    avec

    SYLVAIN ROSSIGNOL

     

    autour de la sortie du roman

    Notre usine est un roman

     

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    C'est un énorme plaisir pour nous de recevoir Sylvain Rossignol pour la sortie de son roman Notre usine est un roman. Comme Sylvain est un ami, nous avons un peu suivi la génèse du projet et c'est toujours émouvant de voir les projets des copains aboutir. Sauf qu'au début cela ne  devait pas prendre cette dimension. Quand Sylvain m'en a parlé pour la première fois, il y a deux ans maintenant, ce projet était juste une commande d'une association d'anciens salariés qui voulaient parler de leur expérience et de l'histoire de leur usine, Roussel Uclaf, l'une des plus grandes entreprises pharmaceutiques de l'après guerre. 4000 employés, 40 ans d'histoire, de luttes, de rachat pour arriver en 2006 au désastre : 660 licenciements et la fermeture définitive d'un site historique de l'industrie française. Après cela, il fallait trouver la forme. Documentaire ? Fiction ? Essai ?

    Finalement, Sylvain Rossignol a décidé que cela serait un peu tout cela et c'est là la grande force de cet ouvrage. Il a pris toutes ces formes, les a mélangées et digérées et puis il a commencé son réel travail d'écrivain. Et là on ne peut dire que bravo ! Ce livre se mange littéralement. Alors qu'on pouvait craindre une narration un peu linéaire (purement historique) ou redondante (succession de témoignages), la forme littéraire et romancée qu'a choisie l'auteur permet un rythme enlevé dans la narration et tient en haleine le lecteur. Plusieurs personnages (inventés ou du moins inspirés) sont mis en avant et seront la ligne conductrice de toute l'histoire de l'usine (cette fois bien réelle et documentée). On s'attache donc à la galerie de personnages mis en scène pendant qu'on apprend toute l'épopée de cette entreprise historique. Ce livre se lit comme une saga.

    Par contre, au delà du réel travail d'écrivain qui nous entraîne dans une lecture aisée et plus qu'agréable, c'est surtout le point de vue social, politique et humain qui est passionnant dans cet ouvrage. Cette histoire est racontée du point de vue des salariés et cela n'est pas si commun que ça. Ce texte est un véritable témoignage historique de la vie de toutes ces personnes qui se sont engagées pour une entreprise, qui en ont fait l'histoire, qui se sont battus aussi pour leurs droits. Ce n'est pas forcément un livre engagé. Par contre c'est un livre qui parle d'engagement.

     

     

     

     

  • Shantaram - chronique de Gabriel #16

    371739122.jpgShantaram

    Gregory David Roberts

    Flammarion

    23 € (édition grand format) / 13  € (J'aiLu)

    On se demande parfois comment la vie s'accroche à certaines personnes avec autant d'acharnement. A moins que ce soit l'inverse ? Enfin, tout en lisant Shantaram, roman fleuve de plus de 800 pages, véritable quête rédemptrice d'un ancien braqueur de banque héroinomane, et même après avoir tourné la dernière page, je fus littéralement happé par le destin de cet homme, fugitif australien qui débarque à Bombay au début des années 80. Roman en très grande partie autobiographique, Gregory David Roberts a largement évité les écueils dus à ce genre de livre. C'est raconté avec humilité et respect autant pour les personnages qui sont en fait des personnes ayant réellement existé, que pour le lecteur, ce qui ne nous donne pas l'impression que le héros est un fier à bras orgueilleux et/ou que ce roman est une promenade touristique dans le Bombay des années 80. Des bidonvilles d'une mégalopole en expansion en passant par la vie dans un village indien traditionnel, les prisons indiennes, la mafia, le djihad pour finir par être rattrapé en Allemagne, Roberts fait passer son personnage principal par toutes les aventures et mésaventures d'un héros moderne, sans oublier et c'est ce qui fait aussi le charme de ce livre, l'Amitié et l'Amour, les jalons qui lui permettront de rester debout.

    Un roman dont  le style n'est pas révolutionnaire mais efficace et encore une fois plein d'humilité, la trame bien ficelée et une construction au suspense haletant qui vous emportera à coup sûr comme il l'a fait avec moi. Un bon, un très bon roman d'été.

    Un conseil, lisez Shantaram en grand format, la version poche de J'ai Lu a rétréci la police de caractère ce qui vous donnera à coups sûrs la migraine et  vous fera penser que j'ai éxagéré voir même menti dans cette chronique.

  • chronique de simon #14

    335938798.jpgcollection Chloé et Félix

    Charlotte Roederer

    Chloé et Félix Touchatou, Gallimard jeunesse - 8,50 €

    Les quatre premiers titres de la collection Chloé et Félix sont de vrais belles réussites pour les plus petits. A la fois interactifs (livre à toucher, livre qui brille ou hologrammes…), beaux (de très belles illustrations de Charlotte Roederer dynamiques et modernes) et bien conçus, cette collection a tout pour devenir un vrai beau succès de librairie.

    Simon Roguet, M’Lire

    EAN : 9782070613045

  • Conférence et expo de Davodeau

    A découvrir à partir de ce samedi 1er mars :

    Exposition autour de l'oeuvre d'Etienne Davodeau   

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    avec une projection du film Avril 50 et un débat co-animé par Simon Roguet

  • le petit dossier de simon #02

    la bande dessinée et la musique 
     
    L’univers BD s’est considérablement développé ces dernières années. Grâce en grande partie au développement d’une bande dessinée plus intimiste, plus autobiographique aussi, les auteurs n’hésitent plus à parler de leur passion, de leurs intérêts profonds. C’est en suivant cette démarche qu’on a pu voir débarquer dernièrement de nombreuses BD qui traitent de la musique. Tous les auteurs que nous allons citer sont des fans de musique, dans toutes ses formes et ont eu envie de nous faire partager leur passion. Ils en ont maintenant les moyens.
    Tant mieux pour nous…


    6d537b0c9d7d96e41d4bad27050a5cc6.jpg Pour commencer, on ne peut que citer quelques maîtres précurseurs dans la matière. Crumb  ou Shilton, l’auteur des Freak brothers  en sont évidemment les parfaits exemples. Tout l’univers qu’ils ont développé au fur et à mesure de leurs albums est ancré dans la musique américaine, le blues, le jazz, le rock. Pour Crumb, la nouvelle autour de l’œuvre et la vie du bluesman Charley Patton le symbolise très bien. L’univers graphique de Crumb, à la fois sombre et lyrique correspond exactement à l’ambiance de la musique de Patton.231f57ea046b08e7a6272929452c0268.jpg

    Louis Joos  lui est un féru de jazz. Il a signé plusieurs biographies dessinées de quelques monstres du jazz (Mingus, Monk par exemple) et installe dans ses autres œuvres, une ambiance qui n’est pas sans rappeler celle des clubs, intimiste, enfumée et intense.

    9c4663e7e74149303e56295626c48a8c.jpgBaudoin  et Blutch , deux des grands noms de la BD indépendante française, sont eux aussi des fans de jazz. Par leur dessin noir et blanc lâché sur des pages déstructurées, ils ont su saisir tout l’esprit de cette musique. Blutch, notamment, a publié Total Jazz, qui compile l’ensemble de ses travaux réalisés pour la revue Jazzman. Pendant trois ans, ce dernier a réalisé une planche par numéro où il donne la part belle aux jazzmen, stars ou inconnus, et révèle toutes les fêlures, toute la grâce aussi de ces musiciens.


    Dans un autre style, Charles Berberian  et Hervé Bourhis  ont tous deux sorti de curieux objets entre illustration et bande dessinée autour de la musique. Dans Playlist de Berberian, on découvre l’intimité d’un fan de musique en général et de rock en particulier. Sont présentés l’ensemble des dessins qu’il a réalisés pour illustrer sa collection de mini-discs. On trouve également quelques planches de BD autour des musiciens connus ou non mais qui ont compté pour le dessinateur. H. Bourhis, lui, vient de sortir un 8c622b0640a0c61193de5ae132521ebe.jpgouvrage intitulé Le petit livre rock, où il croque toute l’histoire du rock en BD. Un régal pour les fans de ce genre musical.
    7363580baec749cfbaa2262c2a7cdaeb.jpgLe local de Gipi nous emmène plus dans un récit de vie. Trois ados de milieu défavorisé se retrouvent dans un vieux local pour répéter et devenir des rock stars. La musique ne les sauvera pas complètement mais la description des répétitions des groupes rocks obscurs est admirablement bien rendu.
    Dans un genre plus humoristique, on retrouve Hervé Bourhis et Rudy Spiessert  pour une magnifique série intitulée Stéréo Club. Dans des portraits hauts en couleur, les deux auteurs s’amusent à tirer le portrait de personnages excentriques, qui tous, ont la passion de la musique.
    A noter également, le remarquable travail effectué par le label de musique Nocturne  qui publie dans sa collection BD jazz des compilations de grands noms du jazz ou du blues illustrés par de jeunes dessinateurs. Dans un très bel objet, on trouve deux CD avec des enregistrements finement sélectionnés et une BD sur la vie du musicien.
    Enfin, comme une apogée de ce phénomène, on doit citer le travail réalisé en collaboration entre l’éditeur L’Association et le label Ici d’ailleurs qui proposent les premières créations musico-dessinées avec le concept de l’OuMuPo  (Ouvrage de Musique Potentielle) en hommage à l’Oulipo de Pérec. Sur des musiques de The Third Eye Foundation et de Rob Swift, Jochen Gerner et Etienne Lécroart proposent une expérimentation graphique à contraintes.
    Tout ceci vaut bien que l’on y pose une oreille attentive…
    a3f9d75f66c762515b616cff9e461e38.jpg
    46b1beea9805dacecee93da36e78faf1.jpg Bonnes écoutes et bonnes lectures…

     

     

     

     

     

      CRUMB, Amerika, Cornélius, 19 € et Charley Patton, Nocturne, 22,50 €
      Gilbert SHELTON, Freak brothers, Vertige Graphic,
      Louis JOOS, Suite bleue, 9e dimension, 9 € / Jazz concert, Pyramide, 20,99 € / Mingus, Pyramide, 15 €

    379d9dec6e920e0b2a32f9e545033c17.jpg

      Edmond BAUDOIN, Taches de jazz, 9e dimension, 10.50 €
      BLUTCH, Total jazz, Seuil, 12 €
      Charles BERBERIAN, Playlist, Naïve, 22 €
      Hervé BOURHIS, Le petit livre rock, Dargaud, 18 €
      Hervé BOURHIS et Rudy SPIESSERT, Stéréo Club, Dargaud, 10.40 €
      collection BD JAZZ, Nocturne, 21 €
      OuMuPo, L’Association, 21 €